La politique de planification familiale est bien en marche au Burkina. De milliers de femmes adhèrent volontairement à ce mécanisme d’espacement des naissances pour leur mieux-être et celui de leur progéniture. Toutefois force est de constater que certaines bénéficiaires en l’occurrence des femmes vivant avec un handicap crient à la discrimination. Elles décrient les dures conditions d’accès aux centres de santé ; faute de rampes d’accès adaptées ; de manque de lits de consultation ou d’hospitalisation appropriés d’inexistence de moyens de sensibilisation (brailles ; langues de signes…) adaptés à leur handicap. Approchée ; la Direction de la santé et de la famille ; reconnait ces manquements mais dit travailler à y remédier. D’ailleurs les personnes en situation de handicap ont participé à l’élaboration du plan national de planification familiale 2021-2025 et leurs besoins ont bien été pris en compte à en croire les responsables de cette direction. Reste maintenant la mobilisation des fonds pour matérialiser les engagements qui ont été pris dans ce sens. Le plan national de planification familiale 2021-2025 ambitionne passer d’un taux de prévalence contraceptif moderne de 32% en 2020 à 41,3 % en 2025.
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